Alechinsky, travaux d'accompagnement

Alechinsky, travaux d'accompagnement

  • Exposition vente du 5 décembre 2019 au 11 mars 2020

Toute sa vie il a côtoyé les livres, il les a accompagnés à moins que ce ne soient eux ; en parallèle de son travail de peintre, il a orné les éditions de tête des textes des plus grands auteurs, d’Apollinaire à Proust, en passant par Michel Butor ou Salah Stétié. Cette exposition propose le choix d’Alechinsky qui nous ouvre sa collection : lithographies, estampes, gravures, ou eaux-fortes réalisées pour accompagner les livres en tirage limités.

Une des six lithographies accompagnant Mots, 37,5 x 28 cm, Fata Morgana éditeur, 2011.

 

Pierre Alechinsky est né en 1927 à Bruxelles, il vit et travaille à Bougival et à Maussane.

Imprévisible. Anticonformiste. Une liberté d’inspiration et d’écriture caractérise l’œuvre d’Alechinsky. Depuis soixante ans, il explore tous azimuts le plaisir de créer, de la peinture à l’estampe, du livre à la céramique.

Formé à La Cambre à Bruxelles, Alechinsky intègre le groupe CoBrA après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont en 1949. Après son arrivée à Paris au début des années 1950, il se lie d’amitié avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Walasse Ting. Il commence une correspondance avec le calligraphe japonais Shiryu Morita de Kyōto et s’intéresse à la calligraphie japonaise qui influencera durablement son œuvre.

L’œuvre graphique gardera toujours une place de choix dans son expression artistique. Passionné par le livre, il illustre poèmes et textes (Cioran, Michel Butor, Yves Bonnefoy, André Frénaud, Jean Tardieu, etc.) et publie de nombreux ouvrages : "Je suis un peintre qui vient de l'imprimerie".

Il est lauréat du prix Praemium Imperiale, Tokyo, 2018.

« Quand mon pinceau baguenaude sur les pages d’un vieil atlas et qu’au détour d’une frontière il tombe, en vieux marcheur qu’il est, sur le tracé d’une courbe qui pourrait de près ou de loin ressembler à une robe, une chevelure, il n’y a plus qu’à se laisser aller. Ce n’est pas du travail, c’est de la rêverie qui trotte ». Pierre Alechinsky

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